Les mots à supprimer de notre langage pour développer notre optimisme
Une croyance négative a pour conséquence de générer des pensées négatives (critiques, autodévalorisation, pessimisme,…) en mode inconscient . Ces croyances dégradent notre niveau de bonheur et nous privent de notre potentiel d’action. Le langage que nous utilisons pèse énormément dans l’installation et le renforcement de ce schéma de pensée. Ce langage est souvent un héritage de notre propre éducation (ce que nous avons entendu encore et encore). Il trouve ensuite écho dans les interprétations des expériences que nous vivons et dans notre environnement social et culturel (médias).
Notez que le cerveau cherchera à prouver automatiquement que la croyance est juste afin de la consolider via des interprétations des faits et des associations (cela sera ensuite stocké dans la mémoire).
Aujourd’hui je vous invite à réfléchir à l’utilisation de mots qui tendent à généraliser à outrance et à nous rendre pessimiste. Ils font également naitre un sentiment d’impuissance face aux évènements de notre vie.
On évoque le terme de « quantificateurs universels ». Remarquez que la liste n’est pas exhaustive. Vous pourrez la compléter.
Les voici :
Tout
Tous
Les gens
Tout le monde
Personne
Chaque fois
Jamais
Toujours
Exemples de phrases :
LES GENS sont méchants.
J’échoue TOUT ce que j’entreprends.
TOUT LE MONDE se moque de moi.
C’est à CHAQUE FOIS pareil.
Afin de contourner les effets néfastes de ces croyances, il est nécessaire de s’interroger ainsi :
« est-ce vraiment toujours le cas ? » « quel contre-exemple ai-je ? »
« quelle est la preuve de ce que je viens de dire ? » « n’y a-t-il pas des personnes sur qui je puisse compter ? » etc.
Cette réfutation des croyances, pratiquée régulièrement, encourage à relativiser tout en développant l’optimisme.
Afin de faciliter la transition, voici par quoi il est possible de remplacer les quantificateurs universels :
« Toujours » « jamais » « chaque fois » par « cette fois » « pour le moment » « actuellement » »dans cette situation, j’ai vu que… »
« Tout le monde » « personne » « les gens » par « cette personne/Julie/Paul/mon patron a fait ceci dans ce contexte précis … »
Vous pouvez aussi reformuler ce que vous dites et ce que vous pensez : « je pense que TOUT LE MONDE… ». Cela implique que cette pensée n’est pas forcément la réalité.
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