Les 4 formes de soutien social : une composante essentielle au bien-être (+les pièges à éviter)

les-4-formes-de-soutien-social-_-une-composante-essentielle-au-bien-etre-les-pieges-a-eviter

Les amis et les relations sont un, si ce n’est le plus important, facteur de bonheur dans la vie. Nous avons besoin des autres pour nous épanouir et notamment pour affronter et vaincre le stress via un soutien social qui peut prendre 4 formes.

C’est le sujet de réflexion que je vous propose aujourd’hui via quelques questions relatives aux 4 soutiens suivants :

  • ai-je ces soutiens dans mon entourage ?
  • comment et auprès de qui demander ce type de soutien ?
  • suis-je moi-même un soutien potentiel qui pourrait aider quelqu’un dans mon entourage ?
  • si oui, pourquoi ne pas offrir mes services ou répondre positivement à des demandes en rapport avec les soutiens que je peux offrir.

Ces réflexions sont d’autant plus essentielles qu’elles permettent de prendre conscience de la place que nous occupons dans la société, de ressentir (et d’exprimer) de la reconnaissance pour ceux qui nous soutiennent et d’être nous-mêmes des acteurs de cet échange de soutiens.

 

Voici les 4 formes de soutien tels qu’ils sont définis dans le livre « la force des émotions » de François Lelord et Christophe André.

 

  • Soutien émotionnel : un(e) ami(e) compatit à votre peine après un deuil ou une épreuve douloureuse. Il vous écoute avec empathie, sans vous juger.
  • Soutien d’estime : vous vous sentez apprécié et reconnu.
  • Soutien informatif : une relation vous fait profiter de son expérience pour l’achat d’un ordinateur ou vous signale une opportunité de travail
  • Soutien matériel : vos beaux-parents vous prêtent leur maison ou vous aident à garder les enfants.

Avez-vous identifié les soutiens qui vous font peut-être défaut ? Envisagez-vous de les demander ?

Avez-vous pris conscience de soutiens existants ? Avez-vous exprimé récemment de la reconnaissance envers les personnes qui vous les offrent ?

Quel type de soutien représentez-vous ? Offrez-vous ce type de soutien ?

 

Attention, dans cet échange de soutien, je vois trois « pièges » à éviter :

  • le fait d’offrir notre soutien alors que la personne ne nous a rien demandé et ne souhaite pas être aidée (risque de baisse d’estime personnelle et d’impression de dette morale).
  • le fait d’interdire la réciprocité : lorsqu’on soutient, il est nécessaire d’offrir la possibilité à la personne en face de rendre la pareille (même si nous n’avons pas agi dans cette logique). Ceci car nous avons tous besoin de nous sentir utile et de donner quand nous avons reçu.
  • le fait d’être capable de stopper un soutien quand il génère trop d’émotions désagréables et de rancoeur (cela arrive lorsque le soutien est de trop longue durée à cause d’une dépendance trop forte qui va à l’encontre du besoin d’autonomie du bénéficiaire et prive le donneur de liberté car il se sent contraint de maintenir ce schéma de soutien)

 

Source : « La force des émotions » de François Lelord et Christophe André.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.