Le bonheur dépend de la façon dont nous acceptons et exprimons nos émotions

 

Qu’est-ce que le bonheur ? Qu’est-ce qui nous rend heureux ? Les scientifiques ont une idée plus précise du sujet grâce aux résultats de deux études portant sur un total de 3300 personnes.

Elles mettent en évidence que le bonheur serait lié à la façon dont nous vivons nos émotions. Une information essentielle !

Pendant une première étude, 2000 étudiants issus de 8 nationalités différentes ont révélé leur niveau de satisfaction ainsi que les émotions qu’ils aimeraient ressentir et celles qu’ils ressentaient vraiment. Ceux qui avaient le moins d’écart entre les émotions attendues et celles ressenties étaient les plus heureux.

Une deuxième étude menée auprès de 1300 adultes portait sur l’acceptation émotionnelle et le bien-être psychologique.

Les adultes qui acceptaient leurs émotions sans les juger se sentaient mieux intérieurement que ceux qui tentaient de les refouler soit en les ignorant, soit en faisant semblant d’aller mieux auprès de leur entourage.

 

Moralité : Notre niveau de bonheur est plus élevé si nous accueillons sans les juger nos émotions, qu’elles soient agréables ou désagréables. Et si nous évoluons auprès de personnes empathiques qui nous écoutent sans juger, c’est encore mieux.

 

Cette découverte rejoint les propos de Catherine Gueguen, qui nous expliquait dans son livre « Vivre heureux avec son enfant » que « Nommer ce que nous ressentons nous fait du bien ».

Ce bien-être est visible si on observe notre cerveau. En effet, « quand nous sommes stressés, l’amygdale cérébrale, centre de la peur, provoque la sécrétion de cortisol, de l’adrénaline, molécules qui, en quantité importante peuvent être très toxiques pour notre santé physique et psychologique. Quand nous parvenons à poser des mots sur des émotions, nous diminuons l’activité de l’amygdale, la sécrétion d’adrénaline et de cortisol ralentit, notre stress diminue et nous nous apaisons. »

Thomas d’Absembourg conseille de se demander deux ou trois fois par jour : « Comment je me sens, là, maintenant ? »

 

Retenons que lorsque nous disons :

« je suis en colère »

« je me sens triste »

« j’ai peur »

Cela nous soulage.

 

Et si nous avons en face une personne qui sait nous écouter sans juger et qui aide à l’expression de nos émotions, c’est encore plus salvateur. C’est le pouvoir de l’empathie (dont nous parlions hier dans le cadre de l’éducation).

 

Si vous avez besoin de vocabulaire pour exprimer vos émotions, je vous invite à lire cet article.

 

Source : « Vivre heureux avec son  enfant » de Catherine Gueguen.

« Sens et santé » N°5

 


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