Comment se libérer de la culpabilité

Dans une formation vidéo proposée par le site Weelearn, Yves-Alexandre Thalmann nous propose des solutions pour se libérer de la culpabilité. Il commence cependant par nous expliquer que la culpabilité n’est pas de la honte. Attention à la confusion.

Le tableau qu’il fournit permet de comprendre la différence et notamment le fait que la culpabilité n’est pas liée aux normes. La culpabilité est un « garde-fou » pour respecter les règles. Nous la ressentons en effet lorsque nous avons conscience de les enfreindre (ou à l’idée de les enfreindre). En soi, la culpabilité n’est donc pas nocive car il est possible de la traverser en s’excusant ou en réparant une situation par exemple. Le problème est qu’elle peut aussi se transformer en un véritable instrument de torture si elle est brandie par des personnes mal intentionnées, perverses, irresponsables et/ou manipulatrice.

 

Penchons-nous sur cette notion de responsabilité. Se sentir coupable pour un acte dont nous ne sommes pas à l’origine implique que la personne qui en est réellement à l’origine n’a pas pris ses responsabilités. Ainsi, cette culpabilité mal placée est l’illusion que nous pouvons contrôler des évènements et des comportements sur lesquels il nous est pourtant impossible d’agir directement. Nous croyons avoir du pouvoir sur les choses alors que ce n’est pas le cas. La culpabilité est alors une épée de Damoclès qui s’abat encore et encore par l’entremise de nos ruminations et critiques mentales.

Yves-Alexandre Thalmann nous invite donc à réfléchir à ce que nous contrôlons vraiment (notre domaine de responsabilité) et à se détacher de ce qui ne nous incombe pas du tout (malgré ce que pourrait dire une tierce personne qui, elle, est vraiment dans son domaine de responsabilité mais le refuse).

Ceci implique d’apprendre à dire « non » et à décliner la responsabilité mal placée.

« Non, ceci n’est pas de ma responsabilité. Voici ma responsabilité. C’est là que j’ai le pouvoir d’agir. D’ailleurs, en cas de problème, je suis capable de réparer ou de m’excuser.  »

C’est loin d’être simple et cela demande de l’entraînement car il faut une certaine dose de confiance en soi.

Mais ce qui nous motiverait est l’idée que la culpabilité peut devenir utile et même enrichissante quand elle est juste te correctement proportionnée. Elle est source d’enseignements : « J’ai fait ceci. C’était une erreur. Je répare et j’apprends de cette erreur. »

 

 

 

Source : « Je me sens coupable ! » sur le site weelearn


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