La déception : un risque de nos attentes et de nos espoirs
Eviter la déception, c’est se priver de nos attentes, de nos espoirs mais aussi de certaines interactions avec nos pairs comme nous l’explique Christophe André dans cette courte vidéo.
D’ailleurs, est-il possible d’éviter d’être déçu par nos expériences ? Une solution est de ne rien attendre pour garder une forme de neutralité émotionnelle (ou une absence d’émotions). Cette voie nous éviterait la tristesse, la colère et la frustration en cas d’insatisfaction mais aussi la joie quand nos attentes sont satisfaites.
La stratégie moins douloureuse consiste peut-être à se servir de la déception comme d’un signal : celui d’agir différemment à l’avenir ou à placer nos attentes ailleurs, sur des sujets sur lesquels nous avons plus de pouvoir d’action, ou le hasard occupe moins de place. La déception est alors une variable d’ajustement de notre quotidien. Au même niveau que la joie qui nous indique que nous sommes sur un chemin qui nous convient.
Le grand danger de la déception est d’ériger des « vérités » et de consolider des croyances erronées qui nous poussent à nous isoler. Ces « vérités » ne sont pourtant que subjectives et temporaires comme le fait de ne plus faire confiance à personne parce qu’une personne nous a déçu un ou plusieurs fois.
Ces fausses croyances deviennent alors des prisons ou des murs qui limitent nos libertés et nos initiatives car la peur de la déception domine.
À méditer.
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