10 infos essentielles sur le bonheur
Je vous invite à découvrir une synthèse d’un dossier présent dans le magazine Science et Vie N°1181. Il y est question de bonheur. Où se cache-t-il ? comment le booster ? Résumé en 10 infos essentielles. 😉
- LE BONHEUR EST VISIBLE
Le bonheur est repérable dans les connexions neuronales (hippocampe, amygdale, cortex préfrontal ventromédian, précunéus droit, cortex insulaire) et dans 4 neurotransmetteurs (Acétylcholine, Noradrenaline, Serotonine, Dopamine) - LE BONHEUR N’EST PAS UNE ABSENCE DE SOUFFRANCE
On peut d’ailleurs être heureux en souffrant. - LE BONHEUR EST EN PARTIE GÉNÉTIQUE
Le gène 5-HTT : présent en deux versions-courte et longue-, ce gène semble impliqué dans les risques de dépressions et des troubles anxieux (version courte) et dans une aptitude au bonheur et la résilience (version longue).
C’est une étude portant sur les expériences de 1037 néo-zélandais sur plus de 20 ans qui a permis de vérifier cette corrélation. Les évènements stressants influencent particulièrement le risque de dépression pour ceux qui portent l’allèle version courte. En revanche, en l’absence d’évènements stressants, le niveau de bonheur était identique quelle que soit la version de l’allèle. - L’EXPRESSION DES GÈNES PEUT ÊTRE MODIFIÉE EN CHANGEANT NOS COMPORTEMENTS ET EN ADOPTANT DES HABITUDES POSITIVES
La génétique n’est pas une fatalité : on peut, par nos habitudes, nos attitudes, notre mode de pensée conscient et nos actions, modifier l’expression des gènes et augmenter notre niveau de bonheur.
[embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=XTyhB2QgjKg[/embedyt] - UTILISER NOS FORCES AUGMENTE NOTRE BONHEUR
L’état de flow favorise le bonheur : en effet, la partie du cerveau nommée « Girus cingulaire antérieur » (impliqué dans la conscience de soi) évalue sans cesse ce que nous sommes en train de faire et réagit lorsqu’elle constate un écart par rapport à la situation idéale. L’état de flow gommerait cette tendance et les doutes qui l’accompagnent. Le père de la psychologie positive Mihaly Csiksgentmihalyi s’exprime ainsi sur le sujet du flow :« L’engagement dans une tâche précise (un défi) qui fournit une rétroaction immédiate, qui exige des aptitudes appropriées, un contrôle sur ses actions et une concentration intense ne laissant aucune place aux distractions ni aux préoccupations à propos de soi et qui s’accompagne (généralement) d’une perception altérée du temps constitue une expérience optimale (le flow). Cette dernière entraîne des conséquences très importantes : meilleure performance, créativité, développement des capacités, estime de soi et réduction du stress. Bref, elle contribue à la croissance personnelle, apporte un grand enchantement et émaille la qualité de la vie. »
Pour connaitre le plus souvent le flow : faisons ce que nous aimons le plus souvent possible. - L’IMAGINATION ET LA MÉMOIRE PEUVENT NOUS RENDRE HEUREUX
Le souvenir du bonheur ou son anticipation (visualisation d’un futur évènement heureux) active les zones du cerveau relatives au bonheur. Plus précisément : le cerveau construit une projection (les souvenirs présents dans l’hippocampe servent à cette construction). Cette « séquence d’images » est transmise au cortex préfrontal ventromédian qui en évalue la valeur. Si elle est estimée positive, la sensation va se transformer en désir dans le stratium. Il est donc important de pratiquer la gratitude, se fixer des objectifs qui nous ravissent, de les visualiser,… - LE BONHEUR AMÉLIORE NOTRE SANTÉ
Le bonheur améliore le système immunitaire, le système hormonal (diminution du cortisol, l’hormone du stress), le système cardio-vasculaire (taux de « bon » cholestérol). - LE CERVEAU CAPTE ET RETIENT EN PRIORITÉ LES INFORMATIONS NÉGATIVES
Le cerveau a une tendance « naturelle » à capter les émotions négatives (et à produire des pensées négatives) car elles sont relatives à la survie. Ce mécanisme d’alerte est cependant devenu inadapté à notre environnement plus sécurisé que lorsque nous devions échapper ou affronter des bêtes sauvages. - LE BONHEUR EST UN LEVIER D’EVOLUTION
Le bonheur a une fonction : dans l’évolution, la quête du bonheur poussait nos ancêtres primates à explorer pour, par exemple, se nourrir ou s’abriter avant que la faim ou qu’un danger n’apparaisse. La représentation mentale d’une situation réjouissante incitait à agir, créer, inventer… Ce mécanisme de récompense/punition est toujours en place dans notre cerveau. - L’HORMONE DU BONHEUR SE NOMME L’OCYTOCINE
L’ocytocine est une hormone sécrétée pendant l’orgasme, durant un contact physique chaleureux (câlin, massage), pendant l’allaitement. Elle apaise le stress et rend heureux.
Pour conclure :
Même si certains ont eu la chance de tirer des cartes favorables dans le jeu génétique, il est toujours possible d’agir sur notre niveau de bonheur.
Pour cela, je vous invite à lire cet article contenant des applications pratiques : Ces 4 rituels vous rendront plus heureux (selon les neurosciences)
Et celui-ci pour les tendances négatives du cerveau : Ces tendances négatives de notre cerveau qui provoquent anxiété, pessimisme, dépression, peine, culpabilité
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